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Articles de presse

Articles de presse

L’Association historique francophone de Victoria en renaissance !

La SHFCB fut heureuse d’apprendre la semaine passée que, suite à un processus de réévaluation par un comité d’intéressé.e.s, son association-soeur à Victoria est revitalisée.

Frédérique D. Bouchard en est maintenant la présidente du C.A. Ce dernier est composé des membres suivants, qui se partageront les tâches connexes: Denise Branter, Audrey Courcy, Joëlle Lake et Marc-André Ouellette.

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Le futur de l’Association historique francophone de Victoria remis en question

L’AHFV fut fondée en 1984, grâce aux efforts de Marie Robillard, Laurette Agnew, Jean-Paul Vinay, Antoinette Vaucher, entre autres. Pendant les quatre dernières décennies, Gisèle Samson, Claire Carlin, Marie-Hélène Bourret et d’autres encore en ont assuré les programmes et le traitement des collections.

Or, voilà que lors de son AGA la fin de semaine dernière, le manque de relève au sein du C.A. et l’absence quasi-totale de membres entraîna un vote de dissolution de l’AHFV, qui fut décidé avec trois votes en faveur.

L’AHFV fait face depuis plusieurs années à un problème au niveau de la relève, mais même aux avertissements successifs de la Directrice sortante, Marie-Hélène Bourret, la décision prit tout de même la francophonie par surprise. Il était déjà envisagé de prendre l’année qui vient pour effectuer le processus, mais il semble maintenant qu’une consultation auprès de la communauté aura lieu afin de déterminer si la bonne décision fut prise.

La SHFCB a toujours appuyé l’AHFV et continuera de le faire, selon le besoin. Le transfert des artéfacts de l’AHFV vers Vancouver il y a quelque trois ans fut le début d’une concertation entre les deux organismes visant le futur des archives de l’AHFV. Rien n’est décidé pour le moment, mais la SHFCB s’est portée ouverte auprès de son organisme-soeur quant à l’offre de toute aide requise.

 

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Martine Galibois-Barss nous quitte

Martine Galibois-Barss était fière du chemin parcouru par les parents francophones de la Colombie-Britannique.

Martine Galibois-Barss, une pionnière de la francophonie en C.-B., est décédée

Francis Plourde, Radio-Canada C.-B/YK

Publié le 21 mars 2023 à 17 h 37

La communauté francophone de Colombie-Britannique perd une de ses pionnières en matière d’éducation en français. Martine Galibois-Barss est décédée mardi à l’âge de 75 ans. Elle laisse dans le deuil quatre enfants et un petit-enfant.

Jeune mère de famille établie en Colombie-Britannique dans les années 1970, Martine Galibois-Barss s’était d’abord engagée pour la mise sur pied du programme d’immersion française à North Vancouver.

La Québécoise a joué un rôle de premier plan dans le lancement de la première grande poursuite scolaire dans la province en 1989, une poursuite qui a mené à la création du Conseil scolaire francophone en 1995.

À lire aussi :

Elle a été la fondatrice de l’Association des parents francophones de la Colombie-Britannique, l’ancêtre de la Fédération des parents francophones (FPFCB). Martine Galibois-Barss a été aux premières loges de la défense de l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés qui permet aux francophones d’être éduqués dans leur langue.

Elle a aussi été présidente de l’Association des parents du programme-cadre de français de la Colombie-Britannique de 1986 à 1996 et membre du conseil d’administration du CSF de 1996 à 2005.

En Colombie-Britannique, les réactions se multiplient depuis l’annonce de son décès.

« Ça a été un choc », a réagi la directrice de la Fédération des parents francophones de la Colombie-Britannique, Marie-Andrée Asselin. « On lui parlait de façon régulière et il n’y avait aucun signe qu’elle allait nous quitter aussi rapidement. » Marie-Andrée Asselin garde le souvenir d’une femme rassembleuse et qui ne laissait personne indifférent.

« Elle ne lâchait jamais sa cause et plaçait les enfants au milieu de ses

actions. »

— Une citation de  Marie-Andrée Asselin, directrice, FPFCB

« C’est une grande dame qui a fait tellement pour la francophonie en Colombie-Britannique », s’exclame son amie Josée Paquette, qui a été l’enseignante d’une de ses filles. « Elle a consacré sa vie à la défense du français. »

« J’ai toujours reconnu Martine comme étant la mère du Conseil scolaire francophone », témoigne quant à elle Renée Popov, qui a été présidente du CSF au tournant des années 2000.

La militante garde le souvenir d’une femme de cœur, passionnée comme elle par l’éducation en français.

« C’était une femme incroyable. Elle avait beaucoup de courage et elle a même hypothéqué sa maison à deux reprises pour les causes juridiques. Elle croyait vraiment en la cause. »

— Une citation de Renée Popov, ex-présidente du CSF

« Martine Galibois-Barss ne reculait devant rien pour la cause francophone, allant même jusqu’à suivre un ministre de l’Éducation dans les toilettes pour qu’il accepte de lui parler. Elle avait du front », se souvient Renée Popov. « C’est le genre de personne qu’elle était »

En 2019, Martine Galibois-Barss a reçu le Prix national Ghislaine-Pilon de la Commission nationale des parents francophones (CNPF). Lors d’une entrevue à Radio-Canada à cette occasion, elle racontait avec fierté avoir vu passer 25 ministres de l’Éducation durant ses années de militantisme.

 

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Postes Canada émet un nouveau timbre pour le Mois de l’histoire des Noirs au Canada

Un timbre du Mois de l’histoire des Noirs en hommage à Chloe Cooley

Bien qu’incapable d’échapper à son esclavage, Chloe Cooley a contribué par sa résistance à la mise en liberté des personnes asservies dans le Haut-Canada.

NIAGARA-ON-THE-LAKE, Ontario – Aujourd’hui, Postes Canada a dévoilé un nouveau timbre du Mois de l’histoire des Noirs en l’honneur de Chloe Cooley, qui a eu une grande incidence sur l’histoire de l’esclavage au Canada. Sa résistance le soir du 14 mars 1793 a contribué à l’adoption d’une loi qui allait mener à l’abolition graduelle de l’esclavage dans le Haut-Canada et offrir un refuge aux esclaves d’autres pays.

Chloe Cooley était une jeune femme noire asservie comme domestique à Queenston, dans le Haut-Canada, à la fin du XVIIIe siècle. Bien que l’esclavage dans le Haut-Canada gagnait en popularité à l’époque, l’attitude à l’égard de la pratique changeait et le mouvement abolitionniste prenait de l’ampleur.

Alors que commençaient à planer des rumeurs d’abolition, des maîtres craignaient de perdre ce qui était légalement considéré comme leur propriété. Le sergent Adam Vrooman, le maître de Chloe Cooley, était de ce nombre.

Un soir frisquet de mars, Adam Vrooman a enlevé la jeune femme, l’a violemment ligotée et, avec l’aide de deux hommes, l’a traînée sur les rives de la rivière Niagara. Mais Chloe Cooley s’est débattue.

Elle avait la réputation de lutter courageusement contre son esclavage de toutes les manières possibles, notamment en quittant la propriété d’Adam Vrooman sans permission et en refusant d’accomplir certaines tâches. Alors, quand son maître l’a enlevée, elle s’est débattue et a crié à l’aide pour tenter de se libérer. Ses protestations bruyantes ont été entendues dans les environs.

Malgré sa résistance, Chloe Cooley a été maîtrisée et transportée de force par bateau de l’autre côté de la rivière, dans l’État de New York, où elle a été vendue.

Bien qu’on ignore ce qui est arrivé à la jeune femme après cette soirée, des témoins ont raconté l’événement au lieutenant-gouverneur John Graves Simcoe, un fervent abolitionniste. Ce dernier s’est servi de ces témoignages pour déposer un projet de loi.

Le 9 juillet 1793, la mesure législative qui est devenue la loi visant à restreindre l’esclavage dans le Haut-Canada a été adoptée.

Si Chloe Cooley n’en a pas profité, la loi a ouvert la voie à la liberté pour d’autres en menant à l’abolition graduelle de l’esclavage dans le Haut-Canada. Elle a également créé un refuge légal pour les personnes qui fuyaient l’esclavage dans d’autres pays et a aidé au moins 30 000 Américains noirs en quête de liberté à faire le périlleux voyage vers le Canada au cours des décennies qui ont suivi.

En 1833, l’esclavage a été aboli officiellement à l’échelle de l’Empire britannique, et les derniers esclaves du Haut-Canada ont finalement été libérés.

À propos du timbre

Le timbre consacré à Chloe Cooley a été conçu par Lime Design et est orné d’une illustration de Rick Jacobsen. En l’absence de photos de la jeune femme, les images ont été créées avec soin à la suite de consultations approfondies avec des experts en histoire locale et régionale, en histoire des Noirs et en mode d’époque, ainsi qu’à l’aide de cartes historiques, de peintures, d’illustrations et d’autres documents d’archives. Imprimée par Lowe-Martin, l’émission comprend un carnet de six timbres PermanentsMC au tarif du régime intérieur et un pli Premier Jour officiel oblitéré à Niagara-on-the-Lake, en Ontario, où se trouve Queenston.

La vignette et les articles de collection sont en vente sur postescanada.ca et dans les comptoirs postaux partout au pays.

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PIERRE SAINT-DENIS: Antiquaire, potier, gentilhomme

C’est un Pierre Saint-Denis souriant que l’on découvre à la couverture de la revue publicitaire Kerrisdale Insider (15 nov. 2022 – 15 févr. 2023) à Vancouver.

Provenant du West End de Montréal, il n’avait que neuf ans quand sa famille se réinstalle à Claremont, en Californie, à l’ouest de Los Angeles. Il y devient collectionneur de peluches et de bandes dessinées. À l’école, il apprend la poterie, la peinture et la fabrication de bijoux.

Vers la fin des années 1960, il arrive à Vancouver pour y suivre un apprentissage en céramique, puis retourne au Québec où il ouvre  un studio de poterie à Val-David, un village dans les Laurentides. Il retourne à Vancouver en 1980, travaillant d’abord dans l’aménagement paysager jusqu’à la construction de décors peints pour l’industrie cinématographique.

Pendant les années 1990, il travaille chez l’antiquaire Salmagundi dans le Gastown, ce qui le mène à la boutique Circle Craft de l’île Granville. Six ans plus tard, il s’installe dans le quartier de Kerrisdale. Il travaille d’abord pour le Classics Antiques & Fine Decor, puis l’achète en 2009 et le rebaptise Pierre’s Antiques.

Il est difficile de sortir les mains vides d’une visite dans ce magasin débordant de trésors, culturels comme artistiques. On y croise des habitués et aussi des jeunes gens, ainsi que des immigrants avides d’enrichir leur quotidien de l’apparat de la bourgeoisie anglaise des premières décennies de la Colombie-Britannique. Le passage des étrangers sur nos côtes y est aussi remarqué par des pièces de garde-robes et de salons hors de l’ordinaire. Ses vitrines de Noël remportent souvent les lauriers saisonniers de la Kerrisdale Business Association.

N’hésitez pas à lui rendre visite au 5685 West Boulevard, où il vous accueillera dans la langue de nos ancêtres avec un charme du vieux Québec.


Articles de presse, Non classé

NOUVEAU TRÉSORIER À LA SHFCB

Le Conseil d’administration de la SHFCB a le plaisir d’annoncer l’entrée dans ses rangs de son nouveau trésorier, M. Robert Rothon.
L’expérience de M. Rothon provenant de plusieurs années dans le milieu associatif francophone saura bien nous servir. Il aura été Directeur général à Canadian Parents for French pendant plusieurs années aux niveaux provincial et national, ainsi qu’à la Fédération des francophones de la C.-B.
M. Rothon est aussi fervent adepte de thèmes historiques, ayant compilé par le passé deux importants projets de nature historique, sur les Francophones « oubliés » de la province ainsi que sur la communauté gaie.
Sa connaissance des rouages financiers et des animateurs clés de la francophonie britanno-colombienne seront mis à bon usage dans son nouveau poste bénévole.
La SHFCB souhaite la bienvenue à M. Rothon.
Articles de presse, Collections

Peinture de Port Guichon

Cérémonie de remise du tableau à la ville de DELTA

https://www.delta-optimist.com/living/historic-port-guichon-painting-donated-to-city-of-delta-1.23994005

ET

JOSEPH PIGEON, of the Meadow Lake Ranch

The SHFCB would like access to a family photo of Joseph Pigeon, of which fragments appear online on Ancestry, including Joseph and his son Pierre François-Xavier, below. Joseph ranched in the Cariboo in the 1860s.

Meadow Lake Ranch

 

Articles de presse, Évènements

La voie des mythes

Les Éditions de l’Épaulard annoncent
la publication de l’ouvrage d’Hervé Curat

La voie des mythes revisitée. Des pilleurs de nids de la Guyane aux chasseurs de phoques d’Alaska. Ce livre est une promenade à travers les mythologies amérindiennes, une randonnée qui prend son départ aux récits amazoniens du dénicheur d’oiseaux qui ouvraient les Mythologiques de Claude Lévi-Strauss. Sur les traces de l’anthropologue académicien, Hervé Curat remonte vers le nord à la poursuite de métamorphoses du mythe et emprunte des chemins de tra­verse inexplorés, en particulier celui des commutations zoologiques.Read more

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