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Aviation

Expositions virtuelles

Aviatrices canadiennes-françaises

BIENVENUE À L’EXPOSITION VIRTUELLE :

Élianne Roberge et Alma Gaudreau,
aviatrices canadiennes-françaises et membres du club The Flying Seven

 


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Remerciements

Nous remercions la chercheuse Ginette Miranda ainsi que Michel Poudenx pour leurs
apports à ce texte. Le texte final a été compilé par Maurice Guibord.

Ce projet a été rendu possible grâce au gouvernement du Canada.

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Aviatrices canadiennes-françaises – Introduction

INTRODUCTION

Combien de jeunes Canadiens ont passé leur jeunesse à rêver d’être pilote d’avion, pour ensuite aller de l’avant et réaliser ce rêve ?

Mais qu’en fut-il, pendant des décennies, pour les jeunes femmes qui partageaient ce même rêve ?

Pendant très longtemps, c’était là chose interdite à tous les niveaux. Mais voilà que survinrent à Vancouver sept femmes déterminées qui surent concrétiser cette aspiration, allant à l’encontre des normes sociales et professionnelles, voire militaires. Et dans ce petit groupe, deux Canadiennes françaises, Élianne Roberge et Alma Gaudreau, répondirent à cet appel.

Six des membres du club The Flying Seven devant la sculpture Centennial Rocket, construit par le syndicat Sheet Metal Workers Union en 1936. De la g. : Élianne Roberge, Margaret Fane, Rolie Moore, Betsy Flaherty, Tosca Trasolini, Alma Gilbert (Jean Pike est absente), ca. 1940. (1)
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1 City of Vancouver Archives, CVA 371-987

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Aviatrices canadiennes-françaises – Le rôle des femmes dans le monde de l’aviation avant la seconde guerre mondiale

LE RÔLE DES FEMMES DANS LE MONDE DE L’AVIATION
AVANT LA SECONDE GUERRE MONDIALE

Lorsqu’il s’agit d’aborder le rôle des femmes dans le monde de l’aviation avant la Seconde Guerre mondiale, on ne peut contourner la célèbre pilote américaine Amelia Earhart. En 1928, Earhart fut la première femme à voler comme passagère dans un avion qui traversait l’Atlantique (elle y tenait le journal de bord). Par la suite, en 1932, elle devint la première femme à traverser cet océan en pilotant son propre avion. Elle inspira d’autres femmes à poursuivre leurs rêves d’aviatrices à une époque où leur choix de carrière était des plus restreint. (2)

Amelia Earhart (2)

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Aviatrices canadiennes-françaises – The Flying Seven – La création du club

THE FLYING SEVEN

LA CRÉATION DU CLUB

L’idée de former au Canada un club d’aviatrices fut mise de l’avant en 1935, lorsque la pilote Margaret Fane voyagea en Californie pour rencontrer la pilote Lauretta Schimoler avec qui elle échangeait des informations sur les femmes pilotes du Canada et des États-Unis. Schimoler la présenta à Amelia Earhart. (5)

Elles discutèrent de la possibilité d’inclure les aviatrices canadiennes (6) au groupe international The Ninety-Nines, formé en 1929 par 99 femmes pilotes. (7)  À l’époque, Earhart en était la présidente. Néanmoins, comme il y avait très peu de femmes pilotes au Canada, cette idée ne put se réaliser. (8)

Premier rendez-vous des Ninety-Nines, le 2 novembre 1929 (9)

En 1936, Margaret Fane quitta Edmonton où elle était la seule femme membre du club The Edmonton and Northern Aero Club (aujourd’hui le Edmonton Flying Club (10) pour s’établir à Vancouver, où elle put retrouver d’autres femmes pilotes, comme Élianne Roberge. C’est ainsi que sept aviatrices y fondèrent le club The Flying Seven.
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Aviatrices canadiennes-françaises – The Flying Seven – L’envolée de fondation du club

THE FLYING SEVEN

L’ENVOLÉE DE FONDATION DU CLUB

En novembre 1936, à l’aéroport de Vancouver, six petits avions (deux biplans Fairchild, un Golden Eagle, deux Fleets et deux Moths) et les sept femmes membres du club The Flying Seven attendaient le lever du soleil. Tosca Trasolini fut la première à monter dans son avion et à prendre les airs. C’était le premier groupe de pilotes au Canada constitué exclusivement par des femmes à effectuer une série de vols en continu du matin au soir. Read more

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Aviatrices canadiennes-françaises – The Flying Seven – Les membres du club

THE FLYING SEVEN

LES MEMBRES DU CLUB

(de gauche à droite): Mlle Tosca Trasolini, Mme Alma Gilbert, Mlle Jean Pike, Mme Elizabeth (Betsy) Flaherty, Mlle Margaret Fane, Mlle Rolie Moore (Mme Barratt) et Mlle Élianne Roberge. (15)

Pour devenir membre du club The Flying Seven, il fallait avoir obtenu une licence de pilotage. Les étudiantes à la licence ne pouvaient pas s’y joindre. (16)

La plupart des membres Read more

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Aviatrices canadiennes-françaises – The Flying Seven – Les dernières années

THE FLYING SEVEN

LES DERNIÈRES ANNÉES

En 1980, tous les membres du club étaient vivants, sauf Betsy Flaherty qui était décédée quelques années auparavant.

D’après la présidente du club, Alma Gaudreau, le club The Flying Seven avait été dissous en 1940 à cause de mésententes. Cependant la plupart des sources indiquent qu’en 1980, The Flying Seven existait toujours sans jamais avoir été démantelé. (49)

D’après un des membres du club, Élianne Roberge, même en 1980, les membres se voyaient toujours de temps en temps. Cette même année, Tosca Trasolini avait voyagé à Abbotsford pour se réunir avec ses collègues à l’occasion d’une rencontre aérienne. (50)
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49 Fichier M.G. SHFCB

50 Chuck Davis http://www.vancouverhistory.ca/archives_flying_seven.htm

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Aviatrices canadiennes-françaises – Alma Gaudreau

Alma Gaudreau

Alma Gaudreau aux contrôles de son Aeronca. (67)

 

Enfance

Rose-Alma Gaudreau est née en 1895 (68), à St. Mathieu, près de Rimouski, au Québec. Ses parents furent Pascal Gaudreau (1851-1931) et Aglaée Gaudreau (née Boucher) (1857-1929), originaires de St-Mathieu (69) et St-Simon (70) respectivement, dans la province du Québec.Read more

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Aviatrices canadiennes-françaises – Conclusion

CONCLUSION

Le club The Flying Seven dégagea une piste de carrière pour les Canadiennes jusqu’alors impossible à anticiper. Des pionnières de l’aviation telles Élianne Roberge et Alma Gaudreau ont sacrifié des périodes importantes de leur jeunesse respective pour réaliser leur rêve de devenir pilotes d’aéronefs, une réalisation presque impossible à l’époque. Elles ont dû travailler à de multiples emplois à la fois, souvent à des soldes horaires peu avantageux, afin de surmonter les obstacles que leur dressaient les Forces aériennes canadiennes et même la perception de l’époque quant aux rôles traditionnels imposés aux femmes. Même en temps de guerre, leurs capacités, durement prouvées, demeuraient largement minimisées et mises à l’écart. Seules leur persévérance et tristement, la pénurie d’hommes aux contrôles d’avions, leur ont permis d’accéder à cette étape finale, soit de servir leur pays comme aviatrices à part égales. Nous leur devons une large dette de gratitude.

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