CONCLUSION

Le club The Flying Seven dégagea une piste de carrière pour les Canadiennes jusqu’alors impossible à anticiper. Des pionnières de l’aviation telles Élianne Roberge et Alma Gaudreau ont sacrifié des périodes importantes de leur jeunesse respective pour réaliser leur rêve de devenir pilotes d’aéronefs, une réalisation presque impossible à l’époque. Elles ont dû travailler à de multiples emplois à la fois, souvent à des soldes horaires peu avantageux, afin de surmonter les obstacles que leur dressaient les Forces aériennes canadiennes et même la perception de l’époque quant aux rôles traditionnels imposés aux femmes. Même en temps de guerre, leurs capacités, durement prouvées, demeuraient largement minimisées et mises à l’écart. Seules leur persévérance et tristement, la pénurie d’hommes aux contrôles d’avions, leur ont permis d’accéder à cette étape finale, soit de servir leur pays comme aviatrices à part égales. Nous leur devons une large dette de gratitude.