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mai 2016

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Histoire

Dates historiques francophones en C.-B.

Le parcours de la Francophonie en C.-B. s’épanouit avec chaque année, comme le démontre cette compilation toujours active.

 

DATES HISTORIQUES FRANCOPHONES EN C.-B.

(Mis à jour le 21 juin 2020)

-1786 – L’explorateur géographe français Jean-François de Galaup, Comte de la Pérouse longe la côte Pacifique de la province et donne des noms français à plusieurs sites géographiques.

-1792 – L’explorateur français Étienne Marchand voyage à son tour dans les eaux de la côte. Lui et ses hommes sont les premiers Francophones à mettre le pied sur terre dans la future province, dans leurs visites pendant 19 jours avec les Haïdas des îles du nord de Haïda Gwaii (appelées alors les îles de la Reine Charlotte. Il baptise lui aussi certain sites, et produit les premières descriptions de la culture Haïda.

-1793 – Arrivée de 6 Canadiens-français en CB, qui participent au voyage d’Alexander Mackenzie : Charles Doucette (ou Doucet), Joseph Landry, François Beaulieu (ou Beaulieux), Baptiste Bisson, François Courtois ou (Comtois) et Jacques Beauchamps (ou Beauchamp), accompagnés de deux guides indiens, dont un nommé Cancre.

-1805 – Plus de 20 Canadiens français participent au premier d’une série de voyages dirigés par Simon Fraser qui entraîneront la construction de nombreux forts pour la traite des fourrures pour le compte de la Compagnie du Nord-Ouest. (La Lande, La Garde, Ménard, St-Pierre, Saucier, Gagnon, Gervais, Rivard, Wananshich)

-1806-07 – Le voyage de l’explorateur David Thompson est facilité par une grande équipe de Canadiens français, de Métis et d’autochtones francophones dans son trajet tout le long de la rivière Columbia.

-1808 – Simon Fraser envoie son lieutenant, Jules-Maurice Quesnel, de Montréal, explorer la région du Cariboo et y faire le tracé d’une rivière inconnue. Il lui donne son nom, et la ville qui suivit prit aussi son nom.

-1817 – Plus de 1200 Canadiens francais se trouvent dans les vallées de la CB faisant le commerce des fourrures. Certains commencent à y travailler la terre. Ils deviennent les premiers colonisateurs européens de la province.

-1838 – Père Modeste Demers, de Saint-Nicolas-de-Lévis QC, arrive en Nouvelle-Calédonie, avec l’abbé François-Norbert Blanchet. Ils se dirigent vers le Fort Vancouver.

-Plus de 60% de la population européenne du territoire est formé de Canadiens francais.

-1840, Le Frère de Smet, un missionnaire belge, et, en 1842, deux autres Canadiens-français, les Frères Anthony Langlois et Baptiste Bolduc, rejoignent le Père Demers et le Frère Blanchet. Il y trouvent un commerçant canadien-français, Édouard Berland, qui depuis la visite du premier missionnaire cinq ans plus tôt, s’était chargé, de sa propre initiative, à la propagation de la foi.

-1841 – Père Modeste Demers baptise 90 enfants et 263 hommes et femmes à Ft. Langley, en majorité canadiens-français., ainsi qu’ailleurs, 400 indiens Yuculta.

-1842 – Le Père Demers est au Fort Alexandria, et le Frère Nobili, dans les régions des Fort George et James.

-1843 – Le Père Langlais célèbre en français la messe de fondation du Fort Victoria.

-1844 – Les Oblats s’établissent formellement dans le territoire.

-1847 – En nov., Père Modeste Demers est nommé évêque de l’île de Vancouver et administrateur du diocèse des îles de la Princesse Charlotte et de la Nouvelle-Calédonie.

-1848 – Les trois premiers Oblats venus de France vers l’ancien grand Orégon sont les Pères Pascal Ricard (d’Allauch, Bouches-du-Rhône), Casimir Chirouse (du diocèse de Valence), et Charles-Marie Pandosy (de Marseille).

-1849 – Le Père Timothé Lempfrit, o.m.i., ouvre la première école au Fort Victoria, à l’instar de Mgr Demers. Celle-ci est agrandie avec des Clercs de St-Viateur.

-1850 – Les Frères F. Richard, Eugène Chasimir Chirouse, Georges Blanchereve, Charles Pandosy et Célestin Vernay s’installent à Walla Walla, dans le Washington actuel. Certains s’installeront en C.-B.

-???? – Le breton de St-Mars-sur-Colmont, Mayenne, France, le père Adrien Gabriel Morice, à la suite du Père Jean-Marie Lejacq, travaille en mission pendant 20 ans avec les tribus du nord. Il met au point un système d’écriture syllabique pour la langue denée. Le Père Jean-Marie-Raphaël Le Jeune, de Pleyber-Christ, au Finistère, adapte à son tour la sténographie à la transcription du Jargon Chinook à Kamloops. Il travaille presque toute sa vie avec les autochtones au nord de Kamloops, assurant leur alphabétisation par son travail.

-???? – Le poste de mission de Williams Lake accueille quatre sœurs de l’Instruction de l’Enfant-Jésus, du Puy, en Haute-Loire, pour remplacer les Sœurs de Sainte-Anne. Y œuvre aussi pendant 60 ans le Père François-Marie Thomas, breton.

-1850 – Arrivée dans les missions de l’Orégon du Père Louis-Joseph d’Herbomez, o.m.i. En 1858, il est nommé Vicaire des Missions. Il arrive à New Westminster en 1864, après un séjour dans l’île de Vancouver.

-1850-58 – Les Victoria Voltigeurs sont formés, surtout des Métis francophones, comme le seul corps de défense du Fort, ceci jusqu’à la ruée vers l’or de 1858.

-1854 – Le Père Pierre Paul Durieu entre dans les missions de l’Orégon, d’abord dans l’Okanagan, puis à la mission et à l’école résidentielle St. Mary à Mission. Il deviendra le deuxième vicaire apostolique et le premier évêque de Vancouver (voir 1890). Il établit le système Durieu et l’impose aux missionnaires, avec des chefs eucharistiques, des catéchistes et des surveillants qui gèrent le développement spirituel du peuple dans l’absence d’un prêtre. Sa direction fut critique à l’expansion du territoire des missions.

-1858 – Arrivée à Victoria des Soeurs de Sainte-Anne, de Montréal, ainsi que de la communauté missionnaire des Oblats de Marie-Immaculée. Il s’agit de Sœur Marie-Angèle (Angèle Gauthier), Sœur Marie-Conception Lane (d’origine irlandaise), Sœur Marie-Luména (Marie-Louise Brasseur) et Sœur Marie du Sacré-Cœur (Salomé Valois), et la Soeur converse Marie Mainville (Sœur Marie Bonsecours?). Les Sœurs sont accompagnées des Pères Pierre Rondeault, Charles Vary, et Cyrielle B. Beaudry, et des Frères F.G. Thibodeau et Charles Michaud. La cathédrale de Victoria est construite peu après. Les sœurs commencent à enseigner dès le lendemain, aux filles métisses des employés du la CBH. Il ne tarde pas que les rangs des élèves comprennent tous les enfants des employés.

-Fondation du Collège St.-Louis à Victoria par le Père Michaud, o.m.i. [?? ou transféré de Victoria à New Westminster par Mgr D’Herbomez ?]. Dure pendant longtemps le seul de son genre dans toute la région du Pacifique.

– Fondation à Victoria des deux premiers journaux de la C.-B., l’un, la Victoria Gazette, qui publie en anglais le 25 juin, et l’autre, Le Courrier de la Nouvelle-Calédonie, publié en français à compter du 11 septembre (et pour trois semaines seulement), ce dernier par le comte Paul de Garro, réfugié politique du Second Empire.

-Mgr. Louis Joseph d’Herbomez, de Brillon, en France,  devient le premier vicaire apostolique des missions d’origine française, à New Westminster, suivant la répartition du diocèse entre l’île de Vancouver et le continent. Il établit la plupart des missions en C.-B., dans un réseau bien organisé. Il établit la mission St-Joseph d’Esquimalt.

-Arrivée, pendant la ruée vers l’or du Cariboo, du capitaine O.-J. Travaillot, de France via la Californie. Il devient arpenteur pour les Royal Engineers et est nommé aussitôt officier de la douane pour le district de Fort Dallas, au coude de la rivière Thompson. Entre autre, il arpente l’emplacement de la ville de Hope et en trace le plan, et en devient le premier maitre de poste. Bon nombre de ses rapports sont en français et passent ainsi dans les documents parlementaires.

-Le Père Joseph Michaud construit lui-même la première cathédrale catholique de Victoria. Celle-ci sera déménagée en 1886 à l’Académie Ste-Anne pour en devenir la chapelle, où elle est trouve toujours.

-1859 – Le Pères Charles Pandosy, François-Norbert Blanchet et F. Richard, avec quelques pionniers canadiens-français, dont Cyprian et Théodore Laurence, quittent Esquimalt pour établir la première mission permanente dans la partie continentale de la future province. Ils fondent la mission de l’Okanagan. Pandosy y introduit le premier bétail à cornes, et plante les premiers vergers et les premières vignes. Les premiers colons furent la famille d’Élie Lequime, de France. Il devint le premier marchand de la région. Dans l’école, dirigée par le Père Pierre Richard, de la Haute-Loire, toute l’instruction est donnée en français. La ville de Kelowna s’est formée comme prolongement de la mission. La rue principale porte le nom (mal épelé) Pendosy. Plus tard (date?) le chef local Chapeau Blanc conduit le Père Richard et le Frère Surel à l’Anse-au-Sable, près du Fort Thompson, où ils érigent une nouvelle mission.

-Le Frère jésuite Rondeault établit une mission à Cowichan.

– Les Sœurs de Ste-Anne ouvrent à Victoria un collège pour les « demoiselles ».

-1860 – Le Père Léon Fouquet (d’Argentré, Loire, en France) ouvre deux églises / missions à New Westminster, Saint-Pierre pour les blancs, et Saint-Charles pour les autochtones. Il est le premier prêtre à célébrer la messe à Vancouver, en 1860. Il fonde aussi (DATE) la mission St. Paul sur la réserve Squamish de North Vancouver, et des postes de prêche à Fort Douglas, Yale et Hope.

– À Victoria, la Société française de bienfaisance et de secours mutuel de Victoria est formée par les philanthropes français Sosthènes Driard et Jules Rueff. Il s’agit du premier exemple au Canada d’un genre d’assurance de services médicaux universel. La Société fonde aussi un hôpital.

-Édouard Mallandaine annonce l’ouverture de son école à Victoria.

-1861 – Le Père Fouquet établit la Mission Ste-Marie, en bordure du Fraser (qui s’et développée en la ville de Mission), ainsi qu’un hôpital à New Westminster.

-La Société des Enfants de Paris, une chorale de 30 à 40 membres, est inaugurée en janvier sous la direction du chef d’orchestre de la Société philarmonique de Victoria du professeur Georges Sandie, du département du Nord en France.

-Jules Rueff et Sosthènes Driard fondent à Victoria la Société française de bienfaisance et Secours mutuels de Victoria (aussi connue du nom The French Benevolent Society).

-1862 – Les Pères Oblats Jean-Marie Le Jacq, Julien Beaudry, Félix Guillet, Florence Gendre et (prénom?) McStay (un anglophone) s’établissent dans la province.

-1863 – Les sœurs Marie-Virginie Guay, Marie-Praxades Marceau, Marie-Romuald Fontaine, Marie-de-la-Croix Perreault, Marie-des-Sept-Douleurs Mainville, Marie-Ernestine Farmer (décède peu après son arrivée) et deux novices anglophones Marie-Patrick Farmer et Marie-Catherine de Sienna Tucker, s’installent en province.

-ca. 1863 – Vernon fut d’abord appelée Priest Valley, de la participation qu’eurent les missionnaires à sa fondation, dont le Père Oblat Paul Durieu qui y construisit un cabane vers 1863.

-1865 –Sœur Marie-Conception et Sœur Marie-des-Sept-Douleurs Mainville ouvrent un école pour filles à New Westminster.

-1866 – Mgr. D’Herbomez nommé évêque de la C.-B.

-Les Oblats transfèrent leur quartier général permanent à New Westminster.

-1867 – Le Père oblat Patrick MacGuikin, d’origine irlandaise, fonde la mission St-Joseph, à 12 miles de Williams Lake. Les Sœurs de Ste-Anne dirigeront l’école.

-1868 – Les Sœurs de Ste-Anne fondent une école pour filles à la Mission Ste-Marie.

-Ada Guinne, fille de Supplien Guinne et petite fille du Chef Khat-Sah-Lanogh, épouse Pierre Plante (de Trois-Rivières) à Port Moody. C’est donc le premier mariage européen célébré dans l’anse Burrard. Leur fils Pierre Plante (Peter Plant) deviendra le premier enfant « blanc » à naître dans l’anse Burrard.

-1870 / années – Mme V.-A. Pattibeau, de France, fonde et dirige une école à Victoria pendant de longues années.

-1870 / années – Joseph Guichon, de Chambéry, France, acquière des terres dans la vallée Nicola, et y établit le Ranch Guichon, le plus grand de la province. Son frère Laurent dirige le grand Hôtel Guichon à New Westminster avant de construire l’hôtel et le magasin général de la communauté qui prend son nom, Port Guichon, qui deviendra Ladner.

???? – Jean Caux, ou Cataline, basque français, devient un célèbre paqueteur en C.-B. I

DATE : Le rancher français XXXX établit le Basque Ranch au sud d’Ashcroft dans le Cariboo. L’arrêt ferroviaire situé tout près est nommé Basque par affiliation.

-1871 – L’Académie Ste-Anne ouvre ses portes à Victoria.

– Les Pères Oblats s’établissent à New Westminster.

– Ouverture à Victoria de l’Hôtel Driard, de grande renommée, par le Français Sosthènes Driard, qui devient le chef de la colonie française. Il arrive lui aussi de la Californie pendant la ruée vers l’or.

-Mgr. Demers meurt.

-1872 – Pères Jean-Marie Le Jacq et François-Norbert Blanchet établissent la mission de Notre-Dame-du-Bon-Espoir, dans l’ancien Fort St-James, et y administrent 3000 autochtones sur un territoire de 122 000 milles carrés.

-1874 – Le Père Léon Fouquet fonde la mission St-Eugène près de Cranbrook.

-1875 – Le Père Pierre-Paul Durieu, o.m.i. (de Saint-Pal-de-Mons, Haute-Loire), est nommé évêque de la C.-B. Sous sa direction, les Oblats s’installèrent à Fernie, Cranbrook, Greenwood, Nelson, Revelstoke, Rossland, Lumby et Kelowna.

-1876 – Les Sœurs de Ste-Anne ouvrent l’hôpital Ste-Joseph à Victoria.

-Des Sœurs de Ste-Anne quittent Victoria pour joindre le Père MacGuikin dans la direction de l’école et le pensionnat de Williams Lake : Sœurs Chevrier, Archambeault et Lapres.

-1877 – Les Sœurs de Ste-Anne s’établissent à Nanaimo.

-Les Oblats se fixent à Kamloops.

-1880s – Paul-François-Xavier Marmette, de Montmagny QC, devient chef des ingénieurs du chemin de fer du Canadien Pacifique à Yale. Il meurt à Vancouver en 1945. C’est lui qui construit la première station du Canadien Pacifique à Vancouver, remplacée en 1891, et encore en 1914.

-1880 – Les Sœurs de Ste-Anne ouvrent une école à Kamloops, dont la première étudiante est Horsette Mananteau. Dans plusieurs de leurs écoles, le français est la langue d’instruction.

-Les Pères Chirouse, Nicolas Coccola (d’origine Corse), Adrien Morice (un historien) et Jean Chiapini, se joignent aux rangs des Oblats, certains arrivant de l’Orégon.

-Joseph Bourgeois s’établit dans les Kootenays. En 1889, en compagnie de Joseph Maurice (Joe Morris), il découvre la mine Le Roi, ce qui mène à la formation de la ville de Rossland en deux ans, attirant 7000 habitants.

-1881 – Le Père Durieu envoie une pétition à la Législature pour demander la reconnaissance des écoles catholiques, où l’enseignement se fait en français.

-1884 – Le Dr. Henri Évariste Levraux Langis arrive à Victoria du village de Bic, au Queebec. Il passe presqu’aussitôt à Port Moody, pour ensuite travailler à l’hôpital de Yale, ainsi qu’en sorties à Savona et Kamloops. Il arrive à Granville (plus tard Vancouver) le 10 oct. 1885. Il travaille avec les docteurs Lefebvre (un britannique, dont la famille aurait des origines française)s et Robertson dans l’hôpital du CP. Il prend sa retraite à Parksville, et meurt à Vanc. le 11 juin 1937.

-1885 – Église, école et hôpital sont érigées à Hesquiat.

-1886 – Église, école et hôpital sont érigées à Fort St-John.

– Les Sœurs de Ste-Anne fondent l’hôpital Ste-Anne à Juneau, en Alaska.

– Première expansion de l’Académie Ste-Anne à Victoria.

-14 sept. – Quelques semaines après l’incorporation et l’incendie de Vancouver, formation d’un club littéraire et social canadien-français à Vancouver, dans l’hôtel Tremont des frères Pierre et Hormidas Cartier, du Québec. Y sont membres des francophones de toutes souches.

-1887 – Les Sœurs de Sainte-Anne ouvrent l’hôpital Sainte-Marie à New Westminster, et bientôt, un noviciat. Les Sœurs Lefèbvre, Rondeau, Chaput, Daoust, Cardinal en sont chargées.

-1888 – Les Sœurs de Ste-Anne ouvrent une école à Vancouver, rue Dunsmuir.

-1890 – Mgr Pierre-Paul Durieu, o.m.i., (de Saint-Pal-de-Mons, Haute-Loire), deuxième vicaire apostolique, devient le premier évêque de Vancouver. Le Père Augustin Dontenwill, du Bas-Rhin, d’abord à New Westminster, devient coadjuteur de Mgr Durieu. Le village de Durieu à l’est des chutes Stave porte son nom.

-1891 – Éli Lequime trace le plan de la ville de Kelowna. (voir 1859)

-Le Père Pandosy meurt, et sa mission à Kelowna est abandonnée.

-1892 – La cathédrale St. Andrew est construite à Victoria par deux architectes de Montréal : Maurice Perrault et Albert Mesnard. Dans la crypte, on trouve les tombes d Mgr. Modest Demers, le premier êvèque de Victoria; Mgr. Charles John Seghers, de Belgique, le 2e et 4e évêque de Victoria, tué en Alaska; et le Père John J. Johneckau, aussi de Belgique, nommé évèque est décédé avant d’avoir été intronisé.

-1894 – À la demande de Mgr Paul Durieu, les Sœurs de la Providence fondent l’hôpital St-Paul à Vancouver.

-1896 – Les Sœurs de l’Enfant-Jésus de France, s’établissent en province et coopèrent avec les Sœurs de Ste-Anne. Elles sont suivies par les Sœurs de la Providence, du QC, et les Sœurs de St-Joseph-de-la-Paix, qui s’installent à Greenwood et Rossland.

-Les Sœurs de Ste-Anne fondent l’hôpital Ste-Anne à Douglas, en Alaska.

-1897 – Les Sœurs de Ste-Anne fondent l’hôpital Ste-Marie à Dawson, au Yukon.

-1899-1908 – Mgr. Augustin Dontenwill, o.m.i., devient le premier archevêque de Vancouver, En 1908, il devient le supérieur général de la congrégation des Oblats, avec résidence à Rome. Né à Bischwiller, Alsace, il est venu aux É-U. toujours enfant et fut éduqué au collège qui devint l’Université d’Ottawa. C’est à lui qu’on doit la cathédrale Holy Rosary de Vancouver.

-1899-1900 – La cathédrale Holy Rosary est construite sous l’archevêque Dontenwill par Thomas Ennor Julian, dans le style gothique, évoquant les églises de la France et du Québec.

-1900 – Originaire d’Épernay, en France, et ancien Premier Ministre du Québec, Sir Henri-Gustave Joly de Lotbinière est nommé lieutenant-gouverneur de la C.-B. par le Premier Ministre Wilfrid Laurier. Il le sera jusqu’en 1906. C’est le seul lieutenant-gouvverneur de la province d’origine française. La rue Lotbinière, tout juste à côté de la résidence officielle du Lieutenant-gouverneur, ainsi que l’île Lotbinière, des îles Estevan au sud de Prince Rupert, rappellent son passage en C.-B.

– Des Sœurs de Ste-Anne, dont Sœur Mary Gertrude Weimer, forment les deux premières élèves infirmières à l’hôpital St-Joseph à Victoria, et y fondent l’école des infirmières.

-1903 – Émile-Victor Chevalier arrive à Vancouver pour y vivre plus de 40 ans, comme secrétaire du Consul français jusqu’en 1935, et agent consulaire en 1914-30.

-1904 – 5 mai – formation de la succursale de Vancouver de l’Alliance française dans l’école Granville des sœurs Mlles Marie-Louise et Salomé Aimée Kern, à Vancouver.

-1905 – L’Union Canadienne-Française, cercle masculin, est fondée à Vancouver de vue de regrouper les hommes canadiens français. (1905-1926)

-1907 – Le basque Pierre Paris ouvre son magasin de chaussures à Vancouver.

– Émile-André Marc, de Romorentin, Loir-et-Cher, prend un homestead à Haney.

-???? – Mgr. Émile-Marie Bunoz, de Sales, Haute-Savoie, obtient la préfecture apostolique de Prince Rupert et y demeure plus de 50 ans.

-Mgr. Jean-Louis Coudert, de Menat, Puy-de-Dôme, devient évêque à Whitehorse au Yukon.

-1909-10 – En juillet 1909, Théodore Théroux, employé de la Fraser River Sawmills, accompagné d’un Oblat, le Père O’Boyle, sont envoyés par la FRS en Ontario (à Rockland) et au Québec (à Hull et Sherbrooke) pour y recruter des familles ouvrières qualifiées pour l’industrie du bois à la scierie de la FRS. Le 27 septembre, 1909, le premier contingent arrive pour travailler à Fraser Mills et fonde la Paroisse Notre-Dame-de-Lourdes. L’année suivante, on voit arriver le deuxième train de familles canadiennes-françaises de l’ON et du QC. C’est la naissance du village de Maillardville, la plus grande agglomération de francophone à l’ouest de St-Boniface.

-Le 27 sept., fondation de la paroisse Notre-Dame de Lourdes, Maillardville

– Le 11 déc., inauguration de l’église Notre-Dame de Lourdes. La messe est dite par le Père Maillard, omi, prêtre fondateur de cette première paroisse franco-colombienne.

– Rencontres fréquentes des francophones à Vancouver et Maillardville et formation d’organismes sociaux (1910-1920).

– Arrivée du basque Jean-Pierre « Pete » Haramboure, de Bidard, Basses-Pyrénées. Il devient chef d’équipe, puis vite contremaître, gérant, puis directeur général de l’énorme Elk River Lumber Co., qui employait 400-600 travailleurs.

-La famille Bessuille – père, mère, trois garçons et trois filles – arrivent à Vancouver du Dauphiné, ayant passé par la Californie. Le fils aîné, André, et son épouse parisienne Lilly Adelina ouvrent le commerce French Hand Laundry, qui devient tout de suite la blanchisserie à la mode pour l’élite de la ville.

-1912 – La communauté de Fraser Mills prend le nom de Maillardville. Le village est nommé en l’honneur de son curé fondateur, le Père Edmond Maillard, de Marseille, France. Deux Prémontrés belges, les Pères A.-L. de Lestre et F.-X. Teck, furent aussi curé de la paroisse Notre-Dame-de-Lourdes.

-Le Parisien Charles Duplouich arrive à Vancouver, mais repart en 1914 pour la guerre, dont in ne reviendra qu’en 1921. En 1939, il devient, dans l’armée canadienne, instructeur scientifique dans les instruments de haute précision, poste qu’il occupait déjà à UBC, ce qui lui valu les palmes académiques.

-Les jardins Butchart de Victoria sont créés par le jardinier de l’Hôtel Empress, Arthur Robillard, qui quitta la Normandie avec sa femme Élia en 1910.

-1913-14 – Immeuble du Crédit Foncier Franco-Canadien érigé à Vancouver par Barott, Blackadder & Webster, architectes de la dernière station du CP.

-1916 – Les Sœurs de Ste-Anne fondent l’hôpital Notre-Dame-de-Lourdes à Campbell River.

-Formation du Cercle de l’Alliance française (à Victoria?)

-1919 –       Deuxième expansion de l’Académie Ste-Anne à Victoria.

-1920-1946 – Henri Dalpé Parizeau, de Montréal, arrive en C.-B. en 1906 pour des travaux fédéraux de levées. De 1920 à 1946, il sera l’hydrographe en chef de la province, établissant le bureau à Vancouver pendant les années 1920. Il a probablement assigné plus de noms géographiques en C.-B. que quiconque. Le Mont Parizeau, près de Prince Rupert,  est nommé en son honneur.

-1921 – Arrivée à Vancouver des Sœurs de l’Immaculée-Conception à la demande de l’Archevêque. Elles ouvrent une mission et une école pour s’occuper des immigrants de langue chinoise près du Chinatown. En 1924, elles déménagent de la rue Keefer à la rue Campbell et ouvrent un dispensaire. En 1944, elles commencent les travaux pour la fondation d’un hôpital qui deviendra en 1948 l’hôpital général Mount St-Joseph, sur la rue Prince Edward.

-1885 – Église, école et hôpital sont érigées à Duncan.

-1925 – Pierre Bonnet (Français?) arrive à Vancouver. Pelotari champion et fils de champion, il y popularisera le sport de pelote basque.

-1927 – Des femmes francophones fondent à Vancouver le Cercle dramatique et musical, qui deviendra en 1929 L’Association des Dames et Demoiselles de Langue française.

-1929 – À Vancouver, le Cercle dramatique et musical devient L’Association des Dames et Demoiselles de Langue française, dont le but est la formation d’une paroisse francophone à Vancouver.

-1930 – Seconde formation de l’Union Canadienne-Française.

-1935 – Fondation à Vancouver du Club dramatique et musical Montcalm par William-P. Lévêque, de Saint-Boniface. Il avait voulu créer une Société Saint-Jean-Baptiste, mais l’autorité ecclésiastique ne crut pas le moment opportun. Il créa, au lieu, le Club Montcalm. Celui-ci remplaça en mars 1935 le Club Canadien français (de Vancouver).

-1939 – La superbe maison à Victoria qui deviendra le Gatsby Mansion B&B est acquise par les Sœurs de Notre-Dame-des-Anges comme pension de famille pour jeunes femmes. Elles la nomment Loretto Hall. L’immeuble ferme ses portes en 1969.

-2e GM – Les Petites Sœurs de Jésus, de France, arrivent à Vancouver.

-Pendant la guerre, activités des comités de France Libre à Vancouver.

-1941 – Fondation à Victoria du Club des Canadiens-Français de la Colombie-Britannique Enr., qui fonda par la suite, la paroisse St-Jean-Baptiste.

– Fondation de l’Association des Canadiens-français de [sic] Québec à Vancouver.

-À Vancouver, l’Association des Dames et demoiselles de Langue française, voulant inclure les hommes dans ses activités, se transforme en l’Association Canadienne-française de Vancouver (1941-1945).

-Les Sœurs de Ste-Anne fondent l’hôpital Bulkley Valley à Smithers.

-1942 – Les Sœurs de Ste-Anne fondent l’hôpital Mont-Ste-Marie à Victoria et l’hôpital St-Martin à Oliver.

 

-1945 – À Victoria, lors du Premier Congrès de langue française à se tenir en C.-B., fondation de la Fédération Canadienne-Française de la Colombie-Britannique (24 juin) et première assemblée générale (3 sept.). Les organismes francophones deviennent des Cercles de la FCFCB.

-Publication du journal La Colombie (1945-46).

-Formation du Comité des Français libres de Vancouver.

-1946, 24 juin – Fondation de la paroisse Saint-Sacrement à Vancouver, première paroisse « nationale française » dans cette ville. Inaugurée le 27 juin 1948.

– octobre – Fondation de la paroisse Notre-Dame de Fatima, deuxième paroisse à Maillardville. Établissement d’une école connexe.

– Fondation de la Caisse populaire de Maillardville.

– Fondation de la Troupe Molière (mai 1946-1967).

-Le siège social de la FCFCB est à Victoria. En 1948, la Fédération compte 10 cercles : Notre-Dame-de-Lourdes et Notre-Dame de Fatima (à Maillardville), Vancouver, Victoria, Port Alberni, Duncan, New Westminster, Kelowna, Nanaimo, Chemainus.

-1948 – La jeunesse du quartier St-Sacrement à Vancouver se regroupe pour former la Catholic Youth Organization.

-1949 – En nov., la Caisse populaire St-Sacrement à Vancouver est fondée, la deuxième Caisse Populaire en C.-B.

– Église, école et hôpital sont érigées à Prince George.

-???? – Le Breton Henri Aubeneau, ancien marin et ancien restaurateur, ainsi que spéculateur heureux, est pendant de nombreuses années propriétaire du fameux pont suspendu Capilano.

-1950 – Les Sœurs de Ste-Anne fondent l’hôpital St-François à Nelson.

-1950 – Le groupe de jeunesse de la paroisse St-Sacrement à Vancouver, la Catholic Youth Organization, forme son propre groupe théâtral.

-1951 – Fondation de la paroisse Notre-Dame-des-Victoires à Port Alberni.

– Église et école sont érigées à Lower Post sous le Père Fleury, du Québec.

– « Grève » scolaire des étudiants des écoles Notre-Dame de Lourdes et Notre-Dame de Fatima de Maillardville. Près de 900 élèves des niveaux élémentaire et secondaire « envahissent » en avril les écoles publiques de la Commission scolaire de Coquitlam. Cette action ne réussira pas à faire changer la politique du gouvernement provincial de ne pas financer les écoles indépendantes de la province.

– En sept., les écoles de Maillardville ouvrent leurs portes à nouveau, mais Notre-Dame-de-Lourdes perd son secondaire. Les Sœurs du St-Enfant-Jésus dans ces écoles repartent pour le Québec. Elles sont remplacées par les Sœurs des Ursulines de Rimouski à Notre-Dame-de-Lourdes et par les Sœurs du Bon Pasteur à Notre-Dame-de-Fatima. En 1968, ces dernières sont remplacées à Fatima par les Sœurs de Ste-Croix. Des enseignants laïcs s’installent graduellement dans ces écoles.

-sept. – Le Comité de la Radio de la FCFCB est établi.

-1954 – En sept., l’école St-Sacrement ouvre ses portes à Vancouver, avec un corps d’enseignants composé de quelques laïcs sous la direction des Sœurs du Bon Pasteur. Elle fut construite grâce à une souscription publique du futur député fédéral (tué durant la Crise d’Octobre) Pierre Laporte, alors journaliste chez Le Devoir, et par la générosité des Pères et des paroissiens.

-1955 – Formation de la première meute de louveteaux francophones, la « 1ère Notre-Dame » à Maillardville.

-1956, 27 avril – Fondation de La Relève Colombienne, groupe de jeunes des paroisses de Vancouver, Maillardville et New Westminster.

-automne – L’Association des Français de Colombie-Britannique est établie (non affiliée avec la FCFCB)

-formation de la deuxième meute de louveteaux francophones, à Maillardville.

-1957, 24 nov. – Fondation de la paroisse Saint-Jean-Baptiste, à Victoria.

-Formation de la première troupe d’Éclaireurs (Scouts), la Notre-Dame des Éclaireurs, à Maillardville.

-Formation des deux premières rondes de Jeannettes en C.-B., à Maillardville

-1958, 15 sept. – Fondation de la paroisse Notre-Dame-de-la-Paix (Our Lady of Peace) à New Westminster – 6e paroisse fondée par les Canadiens francais en C.-B., et 5e dans l’espace de 12 ans.

– Église et école sont érigées à Vernon.

– Le Centre du théâtre amateur de l’Ouest (AB et CB) ouvre à Vancouver, lié à l’Association canadienne du théâtre des amateurs (ACTA). Il ferme ses portes en 1967.

-déc. – Premier (et seul) Festival dramaturge francophone de la C.-B., tenu à Vancouver et Maillardville par la FCFCB.

-1959 – Formation du premier poste de Pionniers (Scouts), la 1ère Maillardville.

-1960 – Les Franco-Colombiens de Prince George deviennent le Cercle des Canadiens français de Prince George, affilié à la FCFCB.

-1962 – Formation de la région de l’Ouest des Scouts Catholiques du Canada. Jean Lambert de Maillardville est le premier président.

-1964 – Formation du premier club des Franco-Colombiens à Terrace.

-1965 – Fondation de la troupe théâtrale « Ici Maillardville », pour faire renaître la relève colombienne parmi les jeunes.

-1967 – Fondation du club « Les Amis » pour les francophones de la région de Dawson Creek, au Yukon.

-Fondation du groupe « Le Club Bon Accueil » à Powell River (incorporé en 1977).

– En déc., Radio-Canada lance enfin la station de radio CBUF-FM 97,7 dans l’Hôtel Vancouver, à Vancouver.

-1968, 28 avril – Naissance du journal hebdomadaire Le Soleil de Vancouver, qui deviendra plus tard Le Soleil de Colombie.

– création de plusieurs organismes culturels ou sociaux, tant à Vancouver qu’à Maillardville et dans les régions, par ex., à Kamloops en 1973, et à Nanaimo et Kelowna en 1974.

-formation du club Les Francophones à Vancouver pour réunir et divertir toutes personnes parlant francais ou désirant parler francais.

-1969 – Formation à Vancouver de deux nouveaux groupes : les Copains de Vancouver et le Groupe francophone de la C.-B.

-années 1970 – Le Club des Canadiens-Français de la Colombie-Britannique à Victoria se rebaptise en Club Canadien-Français de Victoria.

-1971 – La FCFCB se réorganise et devient la Fédération des Franco-Colombiens (FFC). Le siège social bouge de Maillardville à Vancouver.

-Entre 1971-74, des organismes culturels, sociaux, de jeunes, et de l’âge d’or voient le jour.

-1972 – Mise sur pied d’un programme scolaire d’immersion francophone en C.-B.

-1973 – La FFC présente un mémoire au Ministère de l’Éducation pour demander des écoles françaises.

– L’École Bilingue lance le programme d’immersion en français à Vancouver, dans une section de l’école Cecil Rhodes.

-1974 – La FFC présente un mémoire au CRTC afin qu’un canal VHF de télévision soit réservé à Radio-Canada.

– Décentralisation de la FFC par la création de 9 régions : Île Vancouver Nord, Île Vancouver Sud, Grand Vancouver, Bas Fraser, Okanagan, Prince George, Rivière de la Paix, Kamloops-Cariboo, Vallée du Skeena.

-Le Club français de New Westminster change de nom au Cercle Français.

-La FFC fera la demande officielle auprès du Gouvernement de la C.-B. que le B.C. School Act soit amendé de façon à y inscrire le français comme langue d’enseignement légale, et aussi que le Gouvernement provincial prenne publiquement une position en faveur de l’établissement d’un programme permanent d’enseignement en français de la maternelle à la 12e année.

-1975 – En mai, fondation de la Fédération Jeunesse Colombienne par des jeunes de Victoria, Vancouver, Maillardville, Prince George et Terrace. Son symbole : une grenouille verte avec les mots Toujours Vert.

-La FFC devient l’un des neuf membres fondateurs de la Fédération des Francophones Hors-Québec.

-Nouveau cercle de la FFC, à Fort Saint-John.

-La première colonie de Castors (Scouts) est formée à Maillardville.

-1976 – La compagnie française Lafarge construit sa première usine de béton à Richmond.

-Le 27 septembre, Radio-Canada ouvre finalement la station de télévision de langue française CBUFT-TV canal 26 à Vancouver. Le CRTC autorise la diffusion de CBUFT par les compagnies de câblevision aux deux canaux « imparfaits » jusqu’à novembre 1977, après quoi CBUFT sera transféré sur un canal plus clair.

-En nov., fondation de la Société historique franco-colombienne.

-Le ministère de l’Éducation offre le Programme cadre de français.

-Maternelle enseignée en français à Saint-Sacrement, Vancouver

-1977 – Radio-Canada produit localement des émissions de télévision en français.

-1978 – Mme Danièle Joannidès, épouse du Directeur de l’Alliance Française de Vancouver, monte la troupe du Petit Théâtre du Pacifique avec des étudiants de l’Alliance.

-L’Association francophone de Campbell River est établie.

-1979 – Implantation du Programme cadre de français dans les écoles, d’abord à Maillardville.

-Premier Salon du livre à Vancouver.

-Le Service de langue française est créé au sein du Ministère de l’Éducation.

-1980 – La première colonie de Castors (Scouts) de Victoria est formée.

-1983 – La Société francophone de Maillardville est établie.

-1986 – La première meute de Louveteaux de Victoria est formée.

-1987 – L’Association francophone de Surrey est fondée.

-1988 – La Société Maison de la Francophonie de Vancouver est incorporée.

-1989 – En mars, la FFC et l’Association des parents francophone de la C.-B. (APFCB) entreprennent une action devant les tribunaux pour obtenir le droit de gérer un système d’éducation en français, pour francophones.

– Création du Conseil jeunesse franco-colombien.

-1990 – Le 1er janvier, l’accès à la justice en français dans les instances criminelles devant les tribunaux de juridiction provinciale entre en vigueur.

– Juin: La Maison de la Francophonie ouvre ses portes à Vancouver. C’est le premier centre communautaire francophone hors Québec dans une grande métropole au Canada.

-En sept., Alpha école pour adultes ouvre ses portes.

-1991 – CARREFOUR 1991, une célébration de la jeunesse et de son identité francophone, est tenue en mai à Victoria per le Conseil jeunesse franco-colombien et les Scouts et Guides francophones de la C.-B.

– La Fédération des Franco-Colombiens établit un Conseil culturel et artistique et publie un Répertoire artistique et culturel. Elle lance aussi le Trait d’Union culturel, bulletin mensuel d’information.

-1992 – La FFC devient la Fédération des francophones de la C.-B. (FFCB). L’ensemble des associations « franco-colombiennes » adoptent cette nouvelle terminologie, « … des francophones de la C.-B. » en 1992-93.

-Au printemps, Radio-Canada aboli toute production d’émissions régionales à la télévision, sauf les bulletins de nouvelles locales, en raison de coupures budgétaires à l’échelle nationale.

-le 16 avril, les 1ers Jeux de la Francophonie sont tenus par le Conseil Jeunesse franco-colombien

-le 25 avril, le 1er Gala provincial de la chanson francophone a lieu.

-le 1er juin, Éducacentre ouvre ses porte à Vancouver.

-En déc., le gouvernement provincial annonce son intention, conditionnelle à l’obtention d’aide financière du gouvernement fédéral, de créer un Conseil scolaire francophone provincial qui doit être en opération dès septembre 1995.

-L’Association francophone de Kamloops acquiert un centre culturel.

-Le centre de ressources La Boussole ouvre dans le Downtown Eastside de Vancouver.

-La salle de spectacles multi-fonctionnelle Le Studio 16 ouvre dans la Maison de la Francophonie à Vancouver.

-Réseau-femmes Colombie-Britannique est fondé.

-Rogers Cablesystems ajoute TV5 à son service de câblodistribution.

-1993 – En nov., le gouvernement provincial recule dans le dossier et propose une nouvelle forme de gestion scolaire qui ne comprend pas la gestion complète aux francophones; cette position est jugée inacceptable par la communauté.

-1994 – En avril, l’APFCB annonce son intention de reprendre la cause juridique qui est amendée pour comprendre la question de l’indemnisation en raison des délais importants causés par le gouvernement provincial.

-1995 – Le canal d’information télévisé continue; le Réseau de l’information (RDI) entre en ondes.

-En juillet, le gouvernement provincial annonce la création d’une Autorité scolaire francophone. Il rend publique la réglementation qui crée cette Autorité en novembre.

-1996 – La ville de Coquitlam transforme les anciennes maisons des cadres de la Fraser Mills à Mailllardville en la Place de Arts (maison Ryan) et les bureaux de la Coquitlam Heritage Society (maison Mackin).

– En mars, la communauté francophone signe la première entente Canada-communauté avec le ministère du Patrimoine canadien.

– Le Conseil culturel et artistique francophone de la C.-B. est créé.

– En août, la cour donne raison à la communauté sur la cause de la gestion scolaire et ordonne à la province d’adopter des mesures législatives pour corriger la situation avant la fin de la prochaine session législative.

-Le Club Bon Accueil de Powell River administre la Garderie Côte du Soleil.

-1997 – En juin, le ministère de l’Éducation dépose le projet de loi 45, loi visant à amender la Loi scolaire de la C.-B. et créant officiellement la Conseil scolaire francophone. Le projet est adopté en juillet, mais ne respecte pas en son entier le jugement de la cour.

-1998 – Création de la Société de développement économique de la C.-B.

-1999 – Entrée en ondes d’un nouveau réseau de télévision francophone, le réseau TVA.

-2000 – L’association des juristes d’expression française voit le jour.

-2001 – Pour la première fois dans l’histoire de la C.-B., les gouvernements fédéral et provincial signent une entente visant la promotion des langues officielles. Le gouvernement nomme aussi un représentant des Affaires francophones au sein de son gouvernement.

-2002 – La FFCB et l’université Simon Fraser s’engagent à œuvrer ensemble pour trouver du financement devant mener à la mise en place de futurs programmes universitaires en français.

-La FFCB publie pour la première fois un répertoire regroupant les coordonnées d’une centaine de professionnels de la santé pouvant s’exprimer en français.

-Lancement du prix « Le Cornouiller d’or », qui vise à reconnaître le travail des fonctionnaires fédéraux ou provinciaux qui ont contribué de manière exceptionnelle au développement de la francophonie de la CB.

-La nouvelle loi sur l’immigration et la protection des réfugiés s’engage à favoriser le développement des collectivités de langues officielles minoritaires. Citoyenneté et Immigration Canada forme un comité de travail sur lequel siège un représentant de la C.-B.

-2003 – Création de RésoSanté Colombie-Britannique, un regroupement d’acteurs principaux du domaine de la santé, facilitant le développement, l’accès et la pérennité des services en santé en français en CB.

-2008 – Le 12 juin, premier colloque à Vancouver pour le regroupement qui deviendra en 2009 la Société historique francophone de la C.-B.

-2009 – Le 23 mars, la Société historique francophone de la Colombie-Britannique est formée à Vancouver.

-2015 – Formation de l’Association francophone et francophile de Ucluelet et Tofino.

-2017 – Le Cercle francophone de Vancouver paraît sur Facebook le 16 septembre. Nicolas Lejeune explique son réseau : Notre réseau met en relation les personnes parlant français de Vancouver et du monde entier. Rejoignez-nous pour développer un réseau professionnel francophone canadien et international (francophones et francophiles) à Vancouver. Notre credo que nous répétons en cœur au début de chaque rencontre: entreprise, courage, passion.

-2018 – 21 février, création à Vancouver du Collectif des artistes visuels de Colombie-Britannique, “lecollectif”.

-Le « Petit Théâtre » renait à l’Alliance française de Vancouver.

-2019 – sept. ? La FFCB crée son prix….

-5 juin : Les groupe social Les Maillardvillois est formé à Maillardville.

-sept. : Le site web francouver ferme ses portes virtuelles.

 

FAITS DIVERS

-Le village de Tranquille doit son nom à un chef indien

-Lac La Hache doit son nom à un épisode de la traite des fourrures.

-Rivière Bonaparte, lac Bonaparte

 

PREMIERS COLONISATEURS

-Cariboo : Ferme des Oblats

-Deroche : Joseph Deroche

-Durieu, tout près de Hatzic Prairie : Après l’arrivée du chemin de fer, Amable Legacé et sa femme Philomène (de Rimouski, QC), Moïse Boucher, et de nombreux Canadiens français s’y trouvent – les Beaulieu, Rouleau, Tremblay, Caron.

-Hatzic Prairie (à l’est de Mission): Michel Lacroix, Gabriel Lacroix.

-Hope: Capitaine O-J Travaillot

-Kelowna : père Pandosy, Cyprian et Théodore Laurence, Auguste Gillard, Jules Blondeau

-Kootenays : Joseph Bourgeois

-Langley Prairie : Étienne Pépin, Basile Brasseau, Narcisse Falardeau

-Lumby : Pierre Bissette et Georges Leblanc

-Mailardville: 40 familles de Sherbrooke et Hull, QC et de Rockland, ON

-Pouce Coupé district : Hector Tremblay

-Rossland : Joseph Bourgeois

-Vernon : Luc Girouard (comté de Nicolet, QC)

-Westbank: Isidore Boucherie

-Williams Lake: les Dumaresqs

 

 

 

 

 

 

erebus national maritime museum
Articles de presse

Importantes nouvelles historiques aujourd’hui

Le Vancouver Sun a publié aujourd’hui deux articles importants au niveau historique. Le premier rapporte le décès de Louie Kamookak, un Inuit dont la connaissance de l’histoire orale inuit a permit tout récemment la découverte des épaves des navires de l’explorateur britannique John Franklin (1845).

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Entretiens

Vincent Pigeon Francophone renommé

Maître Vincent Pigeon, à Vancouver, a joué plusieurs rôles clés dans la Francophonie de la Colombie-Britannique, y compris Président de la Fédération des Francophones de la C.-B., et avocat pour cet organisme visant l’établissement d’un conseil scolaire francophone dans la province. Cette entrevue fut filmée en 2017 par Maurice Guibord, Président de la Société historique francophone de la C.-B.

À découvrir sans attendre !

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Acquisitions récentes

Cartes postales

Les cartes postales dans la collection de la SHFCB illustrent bien comment leurs acheteurs voulaient représenter ou commémorer leurs voyages en C.-B. Les nôtres affichent la Francophonie dans toutes ses couleurs – religion, travail, architecture, sites toponymiques et loisirs. Et l’histoire s’y faufile à chaque coup de plume.

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